LA 24EME GENESE (extrait)
Une lueur jaune-orangée commençait à poindre à l'horizon et baignait l'herbe encore humide de rosée d'une douce chaleur. Quelques bestioles, sorties de leur torpeur commençaient à s'agiter. Les fleurs s'ouvraient à ces délicats rayons qui ravivaient leurs couleurs et les arbres, bien qu'immobiles, semblaient étirer leurs branches à la manière dont on se dégourdi les muscles après une nuit de sommeil.
Une légère brise agitait la végétation et le frémissement des feuilles brisait peu à peu le silence de l'aube. Il ne semblait jamais y avoir eu de nuit, car ces faibles sons émergeaient de nulle part alors que quelques instants plus tôt, un calme presque saisissant dominait en ce lieu.
A ce moment aucun autre bruit ne venait perturber cette atmosphère de quiétude. On eut dit que l'âme d'un poète s'était posée sur cette nature en éveil. L'endroit semblait paradisiaque et aurait plu aux contemplatifs en quête d'espace méditatif.
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